Les votes de l’UDF depuis 2002

Voici reporté les principaux vote de l'UDF depuis 2002. Source : Le monde.

Chômage et emplois :

La plupart des réformes du gouvernement Raffarin ont été approuvées par les élus centristes.
2002 :
Pour. François Bayrou soutient la loi Fillon sur les salaires et le temps de travail, qui prévoit des exonérations de cotisations patronales.
2003 :
Pour. Le groupe UDF vote pour la loi sur la réforme des retraites, tout en la jugeant "insuffisante". Le groupe UDF ne vote pas la motion de censure déposée par la gauche sur la politique sociale du gouvernement.
2004 :
Pour. L'UDF vote la suppression du lundi de Pentecôte comme jour férié dans le cadre de la loi sur le handicap.
2006 :
Ni pour, ni contre. Le groupe UDF s'oppose au Contrat première embauche (CPE) et propose que la période d'essai, d'une durée de deux ans, soit ramenée à six mois. Le parti centriste dénonce l'utilisation de l'article 49-3 par Dominique de Villepin, affirmant qu'il aurait voté la loi sur l'égalité des chances si le CPE en avait été retiré. L'UDF ne vote pas la motion de censure déposée par le Parti socialiste... ni la confiance au gouvernement.

Finance publiques :

C'est sur la question du budget que François Bayrou et ses proches ont, à grand renfort médiatique, tenu à marquer leur différence (récemment).
2002 :
Pour. Les députés UDF approuvent en bloc, avec l'UMP, le budget 2003. C'est le plus gros déficit en France.
2003-2004 :
Plutôt pour. Une majorité de députés UDF, dont M. Bayrou, s'abstient sur le volet recettes des budgets 2004 et 2005, tout en approuvant l'ensemble du budget.
2005-2006 :
Plutôt contre. Une courte majorité de députés centristes vote contre la loi de finances 2006 et 2007, alors que le reste du groupe s'abstient.

Santé :

2002-2004 :
Pour. Le groupe UDF se prononce pour le budget de la sécurité sociale jusqu'en 2004.
2005-2006 :
Plutôt contre. Une majorité de députés UDF vote contre le projet de financement de la sécurité sociale.

Education :

2004 :
Ni pour, ni contre. Le groupe centriste à l'Assemblée nationale se divise sur la loi sur les signes religieux à l'école. 12 députés UDF sur 29 s'abstiennent (dont François Bayrou et le président du groupe, Hervé Morin), 4 votent contre, 13 votent pour.

Immigration :

2006 :
Plutôt pour. La loi Sarkozy sur l'immigration et l'intégration sème le trouble chez les élus centristes. Une moitié des députés UDF vote pour, une autre moitié s'abstient. Une majorité des sénateurs UDF vote pour.

Sécurité :

2003 :
Pour. François Bayrou et le groupe UDF approuvent la loi sur la sécurité intérieure (LSI) présentée par Nicolas Sarkozy.
2005 :
Pour. En novembre, pendant la révolte des banlieues, le parti centriste soutient l'application de la loi du 3 avril 1955 qui instaure l'état d'urgence.
2006 :
Contre. 22 députés UDF votent contre la loi sur la prévention de la délinquance.

Confiance au gouvernement :

2002 :
Pour. Les députés UDF approuvent la déclaration de politique générale de Jean-Pierre Raffarin.
2006 :
Plutôt contre. Alors que l'affaire Clearstream bat son plein et à un an des présidentielles, François Bayrou et dix autres députés UDF votent la motion de censure déposée par le Parti socialiste contre le gouvernement Villepin. La position de M. Bayrou reste minoritaire au sein de son groupe parlementaire.

Globalement Bayrou à toujours soutenue le gouvernement, jusqu'à récemment. Pire quand il s'y est opposé, c'est généralement en ne prenant pas part au vote. Et quand il à décidé de voter contre, son groupe ne la pas suivis. Quelqu'un qui n'est pas capable de mener une politique commune au sein de son propre parti arrivera il à faire s'entendre le PS et l'UMP dans une grande coalition?

On ne réglera pas les problèmes en France en mettant une pincée de social dans un océan de libéralisme, comme le proposent Nicolas Sarkozy et François Bayrou. Ségolène Royal à dis que "la politique n'a rien à gagner dans le ramollissement des identités politiques". "Dans ce discours de la confusion, on cherche à empêcher les Français de choisir entre deux modèles de société, deux visions qui s'opposent et ne correspondent pas aux mêmes choix politiques en profondeur".

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