Politique

En pleine campagne présidentielle, les candidats fourbissent leurs armes et aiguisent leurs propositions pour conquérir un maximum d’électeurs. Pourtant jusque là, le débat politique offert par les différents candidats n’est pas vraiment à la hauteur des attentes des français. Pire, le désintérêt croissant des français pour la politique va grandissant devant le manque d’arguments des candidats. Les problèmes à régler sont pourtant nombreux. Le gouvernement en place présente en effet un bilan très loin de ses objectifs déclarés: en 5 ans la France compte plus de 300 000 chômeurs en plus, l’industrie est victime d’une hémorragie de destructions d’emplois, les salariés ont vu la baisse de leur pouvoir d’achat et les consommateurs subissent des hausse régulières du prix de l’énergie. Le tout sur fond d’une crise financière historique sans précédent. A droite, le candidat sortant essaie d’expliquer un bilan catastrophique en se retranchant derrière la crise financière internationale. Les propositions du candidat Sarkozy arrivent semble-t-il bien tard pour certains. A gauche, le candidat socialiste fort des 60 propositions de son parti fait son petit bonhomme de chemin, doucement mais sûrement. Et tous les sondages le donnent même en tête pour le premier tour et vainqueur du second quel que soit l’adversaire. Finalement, les idées fortes et originales viennent des petits candidats comme le Front National et le Front de gauche. Bousculant le conformisme ambiant, le candidat Mélenchon fait une campagne dynamique en essayant de reconquérir un électorat populaire parti sous d’autres cieux. Les spécialistes s’accordent pour dire qu’il est entrain de faire l’une des meilleures campagnes de cette présidentielle. Le Front national fidèle à ses idées nationalistes met l’accent sur le retour du Franc et l’arrêt de l’immigration. Que du classique ! Les électeurs attendent l’élévation du niveau du débat mais viendra-t-il ? Il reste moins d’un mois et demi avant le premier tour.

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