5 questions à se poser avant d’acheter une voiture d’occasion

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L’achat d’un véhicule d’occasion devient plus courant chaque jour. Certaines personnes se plaignent également d’avoir été trompées après quelques mois, quelques semaines, voire même quelques jours. Ce genre de transaction n’est sujet à aucune garantie étant donné que le véhicule de seconde main a été déjà utilisé pendant un certain temps et que des usures sont assurément présentes. À ce titre, découvrez les questions à se poser avant d’acheter une voiture d’occasion.

1. Dans quel état est l’apparence du véhicule ?

En premier lieu, l’acheteur doit évaluer de visu l’apparence extérieure et l’état intérieur du véhicule. La vérification des autres aspects, notamment ceux nécessitant des pièces de rechange, suivront pour s’assurer du bon fonctionnement de la voiture. Dans ce contexte, vérifier l’état de la carrosserie est important, aucune trace de rouille ni de corrosion ne doit être présente. Au même titre, aucune marque de choc ne doit être visible sur cette tôlerie.

2. Combien de kilomètres ont été parcourus ?

Le kilométrage de la voiture doit également être vérifié avant de s’engager à en acheter sur le marché de l’occasion. Cet élément contribue aussi à l’évaluation de l’état général de la voiture. Effectivement, les voitures ayant déjà parcouru des milliers de kilomètres justifient certainement d’une usure au niveau de certaines pièces autos, pour ne citer que les plaquettes de frein et les pneus. De la même manière, si l’odomètre affiche un kilométrage trop bas, notamment par rapport à la première année de mise en circulation du véhicule, il convient de se méfier. Les vendeurs rusés ne manquent aucune occasion pour faire monter la cote de l’automobile, allant jusqu’à trafiquer cet élément. Dans ce cas précis, l’état des sièges, ainsi que celui du volant est également à examiner pour avoir plus d’assurance.

Certes, le kilométrage de la voiture constitue une indication probante sur l’usure de celle-ci. Néanmoins, même si l’odomètre affiche déjà 150 000 ou 180 000 kilomètres, il ne faut pas dramatiser. Effectivement, si le véhicule a été entretenu correctement, il peut être en bien meilleur état qu’un autre qui a en parcouru seulement 50 000 kilomètres, notamment lorsque ce dernier n’a reçu aucune maintenance.

3. Qu’en est-il de son entretien ?

Avant l’achat d’une voiture, s’informer sur l’entretien qu’a reçu le véhicule permet d’avoir son historique et de constater ses points faibles qui doivent être améliorés. Les opérations importantes à savoir concernent le changement des pièces de voiture, depuis les systèmes de freinage et d’embrayage, jusqu’à l’alternateur, en passant même par les pneumatiques. Ces renseignements permettent de déterminer le montant à prévoir pour sa remise en état. Certaines opérations considérées comme des routines au quotidien font également partie de l’entretien de la voiture. La fréquence de ces interventions classiques, comme le changement de l’huile, doit être sue. Normalement, le vendeur doit avoir en sa possession les dossiers d’entretien et de réparations, mentionnant chaque passage au garage ainsi que les détails sur les travaux effectués.

4. Est-ce que les papiers du véhicule sont en règle ?

Après s’être assuré de l’état général du véhicule, il convient de connaître si la voiture en question appartient réellement au vendeur. L’ensemble du papier de l’auto doit être examiné. Certains documents en particulier, comme le certificat de non-gage récent, doivent être fournis par le propriétaire afin de prouver que le véhicule n’a pas été gagé auprès d’un établissement financier pour servir de garantie d’un quelconque emprunt. Toujours dans le cadre des informations sur le véhicule, ses caractéristiques techniques doivent être identifiées pour s’assurer que la voiture à acquérir conviendrait au style de vie de l’acheteur. De la même manière, connaître la raison qui motive la vente permet d’anticiper les éventuels problèmes qui peuvent survenir plus tard.

Avant l’achat du véhicule, demander à avoir l’historique complet est préférable. Dans le cas où le vendeur n’en disposerait pas, exiger le NIV (numéro d’identification d’un véhicule) est formellement conseillé. Normalement, un bon propriétaire doit avoir ces documents en sa possession. Les dossiers relatant l’historique prouvent que la personne qui cède le bien a pris soin du véhicule. L’autre manière de s’assurer de l’authenticité des papiers est d’obtenir le NIV (numéro d’identification d’un véhicule), ainsi que le titre de propriété. Le vendeur doit aussi fournir une pièce d’identité qui justifie qu’il est le propriétaire légal et que le certificat d’immatriculation est à son nom.

5. Comment avoir la certitude que la voiture marche réellement ?

Une fois toutes les vérifications effectuées, l’acheteur doit passer à l’essai. Dans ce contexte, il faut prévoir de rouler sur route pendant une durée minimum de 30 minutes, de manière à s’assurer que le véhicule marche bien et qu’il est adapté au style de vie et à la conduite de l’acheteur. La dernière étape consiste à soumettre le véhicule à une inspection indépendante, effectuée par un mécanicien. Cet examen préalable à l’achat est nécessaire pour avoir l’avis d’un expert, notamment en ce qui concerne la mécanique et le moteur.

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