Comment réduire et prévenir les risques psychosociaux au travail ?

Prévenir les risques psychosociaux au travail

Les tensions psychosociales sont l’une des principales causes de conflit et de stress au bureau. Plus d’un million d’individus souffre de maux inconnus, qu’à force de lutter, ils finissent par se déstabiliser affectant leur niveau de performance au bureau. Comment y remédier pour un fléau qui monte en puissance ? Découvrez comment surmonter les épreuves et prévenir les risques psychosociaux.

Prenez les choses avec du recul si l’ambiance vous déplaît

Le surmenage n’est pas l’apanage des cadres supérieurs. Les plus grands stressés sont sans doute, les individus qui travaillent selon des cadences élevées et qui, en même temps, ne bénéficient d’aucun pouvoir de contrôle ou d’autonomie de décision. D’où l’apparition des conflits et des déstabilisations diverses. Si l’insatisfaction d’un salarié peut donc être la conséquence d’une baisse de performance. Dans ce cas, les médecins préconisent quatre solutions pour réduire les risques psychosociaux au travail :

- consulter un psychologue dans un premier temps. D’ailleurs, c’est la première chose à faire pour avoir de bons conseils ;

- le concerné doit trouver des compensations pour passer le temps tel que les loisirs, le sport, les amusements et les sorties ;

- optez pour des mini-vacances organisées par le Comité d’ Entreprise, préparées et prises chaque mois ou chaque trimestre ;

- profitez de chaque moment de la journée pour se détendre ou regarder des images agréables et éloignées du travail.

Le rôle des psychothérapeutes face à la recrudescence des risques psychosociaux

Au sein de l’entreprise, le psychologue suit les salariés et programmes des séances individuels ou en groupe pour résoudre des petites tensions. Avec la complicité de l’employeur, du supérieur hiérarchique, du délégué du personnel et du comité d’entreprise, ils peuvent établir un document cadre, la DUERP en cas de risques psychosociaux au travail, de conflits de générations, de menaces de grève ou de toutes formes d’instabilité. Le psy a pour mission de prévenir les raisons de la baisse de productivité des salariés. Si de tels cas se produisent, il doit agir comment conseiller psychothérapeute, et souvent cela suffit. Si le salarié apprécie d’avoir été entendu dans ses difficultés, les choses peuvent s’arranger. Parfois, les employés sont soumis à des tests de personnalité, de motivation et du niveau de réactivité. Si quelques séances ne suffisent pas à résoudre le problème, il peut proposer un travail de psychothérapie : soit avec le salarié seul, soit avec son supérieur hiérarchique. Les séances sont hebdomadaires, et la durée totale du travail est variable. Pour les autres personnes, le fait de craindre d’aller chez le psy est une erreur, mais si le problème est pris tôt, il y a une forte chance de se résoudre vite.

Les outils de prévention à long terme

Près de 100 000 salariés sont victimes de stress chaque année, touchant des jeunes de 24 à 45 ans. Pour éviter les récidives et minimiser les tensions, des entreprises mettent en place des séries de mesure et des documents de travail consultables par tous. Parmi ces mesures, on peut citer :

- la collecte des informations liées à des tensions et la promotion du dialogue entre les salariés, les gestionnaires, l’employeur, les délégués du personnel, parfois le comité d’entreprise, le CHSCT et le psychothérapeute ;

- l’élaboration d’un DUERP (Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels) qui renseigne les démarches à suivre en cas de RPS, les grilles d’évaluation à remplir par les chefs hiérarchiques et les procédures de prévention en vigueur ;

- la mise en place d’un document unique de sécurité, avec les amendements de mise à jour et renouvelé tous les deux ans ;

- la mise en place d’un centre d’écoute et des doléances au sein même de l’entreprise, qui ont pour rôle de soutenir et d’informer les salariés qui ont envie de parler de ce qui les préoccupe ;

- les affichages obligatoires montrant les informations sur les procédures à suivre en cas de risque, les impératifs de sécurité en cas d’urgences, les membres du comité CHSCT, les plans d’évacuation du bâtiment, etc.

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