La tentative de polémique du jour : « la violence faite aux femmes »

Publié le : 30 novembre 20152 mins de lecture

Plutôt que de débattre projet contre projet, l’UMP semble préférer la disqualification, la rumeur et la diffamation…

Ségolène Royal à mis comme priorité de sa mandature si elle est élue une loi contre la violence des femmes. Elle à déclaré que « la première loi que je ferai voter sera consacrée à ces violences ».

Les chiens de garde de l’UMP (il existe la-bas une cellule spéciale « création polémique » composé de parlementaire) ont aussitôt dénoncé « l’ignorance injustifiable et inexcusable » de Ségolène Royal. En effet, de tels lois ont été mis en place sous les gouvernements Raffarin et Villepin.

La violence contre les femmes n’est donc plus qu’un ancien souvenir : les gouvernement UMP ont résolus le problème. La preuve : le projet UMP n’en parle pas!

C’est sans compter le fait qu’aujourd’hui : « En France, tous les quatre jours, une femme meurt victime de violences conjugales… » Ministère délégué à la cohésion sociale, novembre 2005.

Les cause de ce non-fonctionnement sont multiples. Premièrement, les dispositions de loi ne sont pas appliquées faute de travailleurs sociaux (vous savez ce sont ces fonctionnaires dont le projet UMP prévoit de ne pas assurer le remplacement lorsqu’ils partent à la retraite). En plus, la loi souffre de nombreuses lacunes : elle exige aujourd’hui le dépôt d’une plainte par la victime elle-même. Ségolène Royal à déplorer cette état de fait : « Les femmes ont souvent peur de le faire parce que si elles portent plainte, les coups sur elle peuvent redoubler ».

La proposition de Ségolène Royal est d’améliorer la loi en se rapprochant de celle contre le bizutage qu’elle avait mis en place quand elle était ministre de l’Enseignement scolaire. « C’est à dire qu’on puisse venir au secours d’une victime sans que celle-ci ait besoin de porter plainte. Si la police constate un flagrant délit de coups sur une femme, à ce moment là, on pourrait intervenir ».

 

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