Le Parti socialiste a profité de sa « niche » à l’Assemblée nationale, jeudi 29 novembre, pour présenter sa proposition de loi visant à « soutenir le pouvoir d’achat des ménages », thème de l’intervention télévisée du président de la République, Nicolas Sarkozy, d’hier soir.
- majoration de 50 % de la prime pour l’emploi
- généralisation du chèque-transport pour tous les salariés, financée par une contribution exceptionnelle sur les « surprofits » des compagnies pétrolières
- réintroduction de la « TIPP flottante » (taxe intérieure sur les produits pétroliers), un mécanisme visant à amortir les hausses brutales du prix des carburants instauré en 2001 par la gauche et supprimée l’année suivante par la droite
- exonération de la TIPP sur le carburant des avions (la je suis à priori en désaccord)
- augmentation de la taxe sur les cartes grises des voitures de grosse cylindrée et polluantes
- suppression de la « marge arrière » des grandes surfaces de vente
- instauration d’un malus sur les entreprises abusant du travail à temps partiel et des emplois précaires
- tenue d’un « Grenelle du pouvoir d’achat »
- encadrement des loyers « au niveau du coût de la vie »
- baisse de la TVA de 5,5 % à 5 % sur les produits de première nécessité.