Publié le : 01 décembre 20205 mins de lecture
Si une avalanche de frais de toutes sortes vient régulièrement mettre votre compte bancaire dans le rouge, il existe plusieurs façons de réagir. Beaucoup de personnes sont confrontées à ce type de situation et ne savent pas quelle est la meilleure parade pour ne pas payer d’agios, de frais d’intervention qui plombent un budget inutilement
La progression effrénée des frais bancaires
Les banques ne se gênent pas en matière de prélèvement de frais bancaires exorbitants. Tout le monde s’en plaint, les clients moyens comme ceux dont les comptes sont mieux garnis. Consultez www.mesquestionsdargent.fr pour en savoir plus. Les frais bancaires à verser à une banque peuvent atteindre un montant exorbitant comparé au problème du compte. A titre d’exemple, les banques prélèvent automatiquement une commission d’intervention de 8 euros sur un compte qui est débiteur pour une journée (la Banque postale est l’unique établissement qui fixe ces frais à 6.90 euros). Beaucoup de consommateurs se demandent quelles sont les solutions possibles pour éviter l’avalanche de frais qui s’abat régulièrement sur leur compte lorsqu’il se trouve en situation délicate à un moment difficile du mois. Certains choisissent tout simplement de changer de banque et de négocier dès le départ les frais relatifs pour les incidents bancaires de courte durée en négociant avec le banquier un montant fixe et réduits pour les frais.
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Quelles solutions en cas de difficulté financière
Il peut arriver que suite à une série de problèmes financiers, une personne se trouve en situation d’interdit bancaire chèque et/ou carte bancaire. Pratiquement cela signifie que son nom figure au fichier central des comptes bancaires car la situation financière de la personne est jugée à risques. Dans ce cas de figure, son établissement bancaire est obligé de restreindre le montant des frais bancaires qu’il va prélever sur le compte du client fragilisé. La banque devra également proposer à son client une offre bancaire spécifique pour lui permettre de régler la situation qui a engendré un incident de paiement. La personne doit pouvoir accéder à un aperçu en temps réel de ses comptes et dépenses. Elle doit également pouvoir continuer à recevoir des virements et des chèques sur son compte bancaire. Quel que soit le type de problème bancaire, le meilleur conseil que l’on puisse donner est celui de prévenir et de négocier une solution avec son conseiller pour résoudre rapidement et efficacement le problème de solvabilité.
Toujours privilégier un règlement à l’amiable avec une banque
Pour tous les problèmes de paiement la règle est de se mettre d’accord avec son banquier et de privilégier un règlement à l’amiable plutôt que de se lancer dans un conflit ouvert qui fragilisera encore davantage un débiteur. En cas d’émission d’un chèque sans provision (chèque en bois en langage courant) l’organisme bancaire va dans un premier temps informer son client que le chèque qu’il a émis a été rejeté en raison de l’absence de fonds sur le compte. Des frais de rejet sont alors facturés au client qui devra alimenter son compte au plus vite. En règle générale, les frais pour un chèque sans provision sont de 30 euros pour un chèque inférieur ou égal à 50 euros et 50 euros au-delà de ce montant à supposer que le débiteur ait trouvé un accord avec le banquier et règle rapidement le solde débiteur de son compte. A savoir également qu’un chèque a une validité de six mois à partir de sa date d’émission et qu’il faut absolument éviter d’émettre un chèque non couvert. En cas de découvert mieux vaut anticiper la situation et trouver un règlement à l’amiable pour éviter les frais bancaires ou le déclenchement d’une procédure coûteuse.
