Vive la GFP

Le prix nobel de chimie a été attribué à Osamu Shimomura, Martin Chalfie et Roger Tsien pour la découverte et le développement de la GFP (Green Fluorescent Protein). Bien que je ne suis pas très sure que la GFP soit véritablement une découverte chimique (mais plutôt biologique), je suis ravis de cette attribution. Mais qu’est-ce que la GFP?

La protéine fluorescente verte (souvent abrégé GFP, de l’anglais « Green Fluorescent Protein ») est une protéine ayant la propriété d’émettre une fluorescence de couleur verte. Issue d’une méduse (Aequorea victoria), cette protéine est intrinsèquement fluorescente. Son gène peut être fusionné in-vitro au gène d’une protéine que l’on souhaite étudier. Le gène recombinant est ensuite réintroduit dans des cellules ou un embryon, qui va alors synthétiser la protéine de fusion, alors fluorescente. On pourra alors l’observer à l’aide d’un microscope à fluorescence, par exemple. Cette méthode permet d’étudier les protéines dans leur environnement naturel : la cellule vivante.

Aujourd’hui la GFP sert à tout, ou presque tout. Moi par exemple dans mon stage, je vais m’en servir quotidiennement! Il “suffit” pour cela de coller la séquence d’ADN de la GFP à une protéine intéressante et on peut ensuite suivre des phénomène en temps réel dans des cellules ou mêmes des organisme entier. Et cela de manière non invasive, donc sans détruire l’échantillon…

La liste de chose possible avec la GFP est presque infinis. Alors bravo a ces 3 lauréat qui ont permis d’isoler la GFP, l’exprimer dans d’autres organismes et la caractériser biochimiquement!

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