Le droit au premier emploi des jeunes

On ne peut pas reprocher à la droite de ne pas s’être intéressé au premier emploi des jeunes. Elle à même créer un contrat de travail spécifique le CPE. Mais la réponse de la précarité ne peut pas être une réponse satisfaisante.


Pour qu’aucun jeune ne reste au chômage au-dela de six mois sans avoir un accès à une formation, un emploi aidé ou un tutorat rémunéré ; Ségolène Royal veut, entre autres, ouvrir 500 000 emplois-tremplins aux jeunes, en généralisant la mesure prise par les régions de gauche.

Enjeux :

  • Le chômage des jeunes atteint un niveau inacceptable. 21,6 % des jeunes étaient au chômage en décembre 2006. Les contrats précaires, les bas salaires et les mauvaises conditions de travail frappent particulièrement la jeunesse, qui a de moins en moins confiance en l’avenir.
  • La droite a gravement altéré la situation de l emploi des jeunes. En supprimant les emplois-jeunes et en réduisant drastiquement les crédits alloués aux structures d’insertion par l’économique, elle est responsable de l’augmentation de 2,5 points du taux de chômage des jeunes depuis mai 2002.

Ce que propose Ségolène Royal :

Il sera donné corps au principe selon lequel pas un jeune ne pourra à l’avenir rester au chômage au-delà de six mois, sans qu’une formation qualifiante, un emploi aide où un tutorat rémunéré ne lui soit proposé. Ainsi, la reforme du service public de l’emploi et la mise en oeuvre de la sécurité professionnelle prendra la forme, concernant les jeunes, d’une garantie d’une solution d’emploi après six mois d’inactivité au plus.Cette proposition forte sera notamment rendue possible par la création de 500 000 emplois-tremplins, sur le modèle de ceux qui sont créés avec succès dans les régions socialistes, dédie en priorité à la jeunesse. Liés à un accompagnement individualise et a une formation qualifiante, dans le cadre de la sécurité sociale professionnelle, ces emplois-tremplins garantiront une insertion durable des jeunes dans l’emploi.

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